Jusque dans les 1960, si vous empruntiez l'ancienne Route No 3 (reliant Lévis à Fort Covington) dans la Côte-Sainte-Catherine, tout juste après avoir passé le quai de La Tortue (aujourd'hui le quai du Pic), vous verriez couler un petit ruisseau agricole sous la route, se déversant dans les battures du fleuve. Aujourd'hui, cette route est devenue le boulevard Marie-Victorin et si vous passez à cet endroit, vous ne verriez plus de ruisseau, seulement des habitations d'un côté de la rue, et le parc Optimiste de l'autre.

Le territoire bordant le bassin de La Prairie est une grande plaine à l’apparence inintéressante, mais dont l’intérêt se trouve justement dans l’extraordinaire absence de relief, d’éléments topographiques ou de dénivellations. Tout comme il faut des forces monumentales pour forger les chaines de montagnes, ce sont d’incroyables forces qui ont modelé cette plaine.